telenos QUALIFIE
Nombre de messages : 2246 Age : 43 Localisation : suisse (vs) PREFERENCE : SARRACENIA CEPHALOTUS Date d'inscription : 26/01/2007
| Sujet: ravageur?? Ven 22 Juin 2007 - 23:43 | |
| alors j'ais des insectes tout petit qui sautent facilment. taille 0.5 cm photo demain dès que j'ais un peu de temps. le probleme c'est qu'ils sont dans mes semis mais je ne suis pas sur qu'ils me font des dégats. |
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Invité Invité
| Sujet: Re: ravageur?? Sam 23 Juin 2007 - 10:33 | |
| Des moucherons ( comme il y a souvent dans certains terreaux ) ? |
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telenos QUALIFIE
Nombre de messages : 2246 Age : 43 Localisation : suisse (vs) PREFERENCE : SARRACENIA CEPHALOTUS Date d'inscription : 26/01/2007
| Sujet: Re: ravageur?? Sam 23 Juin 2007 - 12:24 | |
| non pas des moucherons des petits insectes a 6 pattes avec un corps allongé |
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Lucien Administrateur
Nombre de messages : 40308 Age : 76 Localisation : Lyon-Beynost PREFERENCE : VFT
Cephalotus follicularis
Date d'inscription : 24/01/2007
| Sujet: Re: ravageur?? Sam 23 Juin 2007 - 12:32 | |
| C'est sans gravité telenos ces insectes vivent sur la tourbe et les plantes s'en nourrissent. ça s'appelle des collemboles!!
Dernière édition par le Sam 23 Juin 2007 - 12:39, édité 1 fois |
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Aidi Invité
| Sujet: Re: ravageur?? Sam 23 Juin 2007 - 12:36 | |
| ouais, j'ai les meme, ça ne leur a jamais fait de mal |
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telenos QUALIFIE
Nombre de messages : 2246 Age : 43 Localisation : suisse (vs) PREFERENCE : SARRACENIA CEPHALOTUS Date d'inscription : 26/01/2007
| Sujet: Re: ravageur?? Sam 23 Juin 2007 - 14:52 | |
| merci lulu j'ai cherché sur le net et voila CLASSIFICATIONPhylum : Arthropodes Classe : Insectes Ordre : Collemboles Nom anglais : Springtails (snow fleas, garden fleas) Nombre d'espèces au Québec : À ce jour, on a recensé 160 espèces de collemboles dans la province. Il y en aurait environ 500 au Canada. En Amérique du Nord, on compte 677 espèces réparties en 7 familles et il y a plus de 6 000 espèces réparties en 20 familles dans le monde. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
DESCRIPTION DES ADULTES Les collemboles sont de très petits insectes dépourvus d'ailes dont la forme, la taille et la couleur varient beaucoup selon l'espèce. La plupart mesurent moins de 3 mm de long, mais certains peuvent atteindre 1 cm. Ils ont comme caractéristique commune un appendice spécialisé en forme de fourche, la furca, situé sous leur abdomen. La furca leur permet de se propulser dans les airs. Elle est réduite ou absente chez plusieurs espèces. Un autre organe spécifique aux collemboles est le collophore, ou tube ventral, qui sert à aspirer des liquides et à adhérer à des surfaces lisses. Il participe aussi à la respiration de l'insecte.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Carole Germain, Service canadien des forêts
La tête des collemboles est ovale et porte une paire d'antennes. On trouve de un à huit yeux simples de chaque côté de la tête. Les yeux sont absents chez certaines espèces. Les pièces buccales ont des formes très variables. Celles qui servent à la mastication sont toujours cachées dans la tête. [/size
On peut diviser les collemboles en deux groupes selon la forme générale de leur corps : ceux dont le corps est élancé et segmenté et ceux dont le corps est globuleux, sans segmentation distincte. Le corps porte des poils, ou soies, aux formes très variées. Chez quelques familles, une multitude d'écailles vient s'ajouter à ces poils. Les particularités morphologiques des collemboles sont souvent reliées aux conditions du milieu où ils vivent.
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La coloration de ces insectes varie de blanchâtre à presque noir, en passant par toutes les teintes : jaune, orange, rose, rouge, vert, bleu, indigo… Les collemboles qui fréquentent souvent la surface du sol arborent généralement des couleurs plus vives.
CYCLE DE VIE Les collemboles ne subissent pas vraiment de métamorphose ; on les dit amétaboles. L'insecte qui sort de l'œuf a une forme identique à celle de l'adulte, en plus petit, et sans organes génitaux fonctionnels. Le cycle vital des collemboles est généralement court et certaines espèces peuvent se reproduire trois semaines après leur naissance. Les collemboles comptent parmi les rares insectes qui subissent des mues tout au long de leur vie, même une fois adultes. Chez ce groupe, les comportements reproducteurs varient beaucoup. Certaines familles de collemboles ont développé des parades sexuelles élaborées. Au cours de ces parades, le mâle va s'accrocher à la femelle par ses antennes, ou encore frotter sa tête sur celle de sa partenaire lors d'une danse frénétique. De façon générale, le mâle produit un spermatophore (enveloppe contenant plusieurs spermatozoïdes) que la femelle introduit dans ses voies génitales. Lors de la ponte, les femelles de certaines espèces enrobent leurs œufs de substances diverses afin de les protéger de la sécheresse et des prédateurs. On observe des cas de parthénogenèse, c'est-à-dire de reproduction sans fécondation, chez quelques espèces de collemboles. Les individus issus de ce mode de reproduction sont tous des femelles.
HABITAT On trouve des collemboles dans presque tous les milieux où il y a de la vie, sauf au cœur des lacs et des océans. Certains vivent sur des volcans et d'autres sur des glaciers. Des spécimens ont même été récoltés sur le mont Everest, à plus de 6 000 m d'altitude ! Beaucoup d'espèces sont établies dans le sol, dans les feuilles mortes, sous les pierres et les souches, au sommet des arbres, dans la végétation, ainsi que dans des cavernes. Certaines habitent les zones de marées, en eau salée, alors que d'autres vivent sur la surface des plans d'eaux douces. Ces insectes s'introduisent également dans les habitations. De façon générale, les collemboles sont davantage présents dans les milieux où l'humidité est élevée et où l'on trouve de la matière organique en décomposition. Diverses espèces ont cependant développé des adaptations aux habitats plus pauvres et plus secs.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]ALIMENTATION Ces arthropodes consomment une grande variété d'aliments, dont principalement des champignons, des spores et de la matière végétale en décomposition. Selon les espèces, ils se nourrissent aussi de bactéries, de plantes et de petits animaux comme des rotifères et des nématodes. Certains collemboles ont des préférences marquées pour des aliments précis, mais d'autres peuvent se nourrir de presque n'importe quoi, dont leurs propres excréments. Une espèce est même capable de digérer du DDT ! Ces insectes peuvent survivre à de longues périodes de disette.
RÔLES ÉCOLOGIQUES Les collemboles comptent parmi les insectes les plus communs et les plus nombreux dans le sol. Ils jouent des rôles cruciaux dans cet écosystème en décomposant la matière organique, tant animale que végétale. Ils y constituent également une source de nourriture pour de nombreux petits animaux, allant des acariens aux coléoptères en passant par les fourmis. Les espèces qui habitent les rives des lacs, des étangs et des cours d'eau sont une ressource alimentaire notable pour les insectes aquatiques et les jeunes poissons. Les acariens se nourrissent aussi des oeufs des collemboles. Ces insectes exercent de plus un certain contrôle des populations de champignons, de bactéries et de nématodes dans le sol.
COMPORTEMENTS PARTICULIERS
Les collemboles peuvent sauter à une hauteur atteignant de 50 à 100 fois la longueur de leur corps. Chez certaines espèces, les sauts frôlent un mètre de hauteur. Ils effectuent ces acrobaties aériennes grâce à un système qui se déclenche comme un ressort, d'où leur nom anglais de springtails. L'appareil de propulsion est constitué de la furca, un organe fourchu situé sous le corps du collembole, vers l'extrémité de l'abdomen. La furca est maintenue en place par le tenaculum. Lorsque celui-ci libère la furca, la petite fourche frappe le sol vigoureusement et l'insecte est propulsé dans les airs. Le collembole a recours à ce dispositif lorsqu'il doit prendre la fuite. Il peut ainsi échapper rapidement à ses ennemis. Toutefois, il n'a aucun contrôle sur ce mouvement et peut se retrouver n'importe où. Il retomberait d'ailleurs souvent au même endroit. Pour ses déplacements habituels, l'insecte marche sur le bout des griffes qui forment l'extrémité de ses pattes.
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Sans être des insectes sociaux, les collemboles peuvent se retrouver en grand nombre au même endroit. Ils pullulent parfois dans le sol, où leur densité peut atteindre 100 000 individus par mètre carré et jusqu'à 10 millions d'individus par mètre cube. Dans les maisons, on peut observer des rassemblements de collemboles à divers endroits, comme dans le sous-sol, la cuisine et la salle de bain, près des lavabos et dans les pots des plantes d'intérieur. Les constructions récentes, où le bois, le plâtre et le ciment sont encore humides, constituent des lieux de prédilection pour ces insectes. Malgré leur nombre impressionnant, les collemboles du Québec ne causent habituellement pas de dommages aux plantes ni aux humains. Ils ne mordent pas et ne transmettent aucune maladie. On rapporte toutefois qu'une espèce, Bourletellia hortensis, s'attaque parfois aux framboisiers et aux fraisiers. Les collemboles sont aussi considérés comme nuisibles lorsqu'ils envahissent les cultures commerciales de champignons ou les élevages de vers de terre, où encore lorsqu'on les trouve dans les seaux servant à récolter l'eau d'érable au printemps. Ailleurs dans le monde, de très rares espèces s'en prennent aux plantes vivantes. L'une s'attaque aux graines qui commencent à germer, et elle peut provoquer des dégâts dans les cultures de betteraves en Belgique, par exemple. Une autre détériore les cultures de luzerne en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Les collemboles semblent subir un nombre de mues variable. Le record connu pour un individu en captivité est de 52 mues. De façon générale, les collemboles grandissent avec les premières mues, puis ils ont tendance à rapetisser en muant vers la fin de leur vie.
Certaines espèces survivent à de longues périodes de sécheresse en modifiant radicalement leur physiologie. Sous cette nouvelle forme, leurs pièces buccales sont atrophiées, leur système digestif n'est plus fonctionnel et leur métabolisme est très bas. Leur apparence est si différente que les spécialistes les ont d'abord identifié comme de nouvelles espèces. Lorsque les conditions redeviennent favorables, les collemboles reprennent leur forme normale.
MÉTHODES DE CONTRÔLE Les collemboles trouvés en milieu naturel, même en très grand nombre, ne nécessitent aucune forme d'intervention. Dans la maison, par contre, leur présence n'est pas souhaitée, même s'ils ne causent pas de dommages. On associe en général leur apparition à un excès d'humidité et à la présence de moisissures ou de débris organiques. Il suffit habituellement d'assécher les parties trop humides des habitations pour les voir disparaître. Pour ce faire, réparez les fuites d'eau et utilisez un ventilateur ou un déshumidificateur pour améliorer la circulation d'air et assécher les secteurs touchés. Veillez également à éliminer les moisissures, sur les cadres de fenêtres et dans la salle de bain, par exemple. Débarrassez-vous aussi du bois humide ou moisi, ou de tout autre objet moisi, et réduisez l'utilisation de paillis autour des fondations de la maison.
QUESTIONS FRÉQUEMMENT POSÉES Ces insectes peuvent-ils causer des dommages aux plantes d'intérieur ? Les collemboles que l'on trouve dans le terreau de nos plantes décoratives ne sont pas nuisibles. Ils se nourrissent de la matière organique en décomposition dans le sol plutôt que de plantes vivantes. On s'en débarrasse en laissant le sol s'assécher entre les arrosages. Que font les collemboles sur la neige en hiver ? Le collembole des neiges (plus souvent appelé puce de neige), Hypogastrura nivicola, est un insecte bleu foncé que l'on trouve parfois en grand nombre sur la neige dans les forêts, en hiver ou tôt au printemps. On le voit surtout après un dégel, quand le soleil réchauffe l'air. À ce moment, les collemboles grimpent à travers les couches de neige pour se regrouper, souvent près des troncs d'arbres. Ils s'activent en sautillant et s'alimentent sur la neige où ils trouvent des algues et des spores de champignons. Contrairement à la plupart des arthropodes, les collemboles auraient évolué dans des climats frais. Plusieurs espèces résistent bien au froid et sont capables de vivre à des températures très basses. À l'inverse, une espèce hawaiienne vit sur des volcans à une température de plus de 40 °C !
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Invité Invité
| Sujet: Re: ravageur?? Sam 23 Juin 2007 - 17:54 | |
| lol oui c'est ça, et si tu veut t'en débarasser, moi ce que j'ai fait c'est que j'ai mis des drosera pigmés, ou en rosette style spatulata |
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telenos QUALIFIE
Nombre de messages : 2246 Age : 43 Localisation : suisse (vs) PREFERENCE : SARRACENIA CEPHALOTUS Date d'inscription : 26/01/2007
| Sujet: Re: ravageur?? Sam 23 Juin 2007 - 19:32 | |
| je les gardes si sa mange les champignons |
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