avis à la population !

Salut à tous,

pour les intéressés,les jardineries Truffaut ( vendant toujours un terreau carnivorocide, "spécial plantes carnivores" :62: ) réservent en cette fin de mois une surprise.Au rayon orchidée ,oh miracle de Noel , vente de mousse du Chili ( Chiloé moss) , 12.95euros le ballot de 500grs.

Plus près ,pour les "heureux" autochtones de la CUB bordelaise, les jardineries Lelann vendent de la mousse de sphaigne fraiche conditionnée en sachet d'environ 200/300grs,3.50euros ( toujours niveau rayon orchidée, m'énerve ).Elle provient de la région du Peer néerlandais( réserve naturelle marécageuse).Perso ,je l'ai testé et approuvé.Elle reverdit et pousse fort bien:en voici la preuve au pied d'une dionée,rempotée et surfacée en juillet

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Les -: le risque de maladies/de parasites présents dans cette sphaigne n'est pas nul.
elle est bourrée de débris de joncs et de carex,les puristes comme moi devront la peigner pour avoir un résultat propre.

Les +:elle pousse relativement vite,monte peu(en tout cas chez moi).
elle contient pleins de graines (graminée) facilement éliminables,mais ,bonheur,aussi des graines de drosera rotundifolia,de drosera intermedia/anglica .

Il y a des plants de drosera rotundifolia dedans oui, mais RAS chez moi niveau intermédia et anglica.
Moi je l'ai utilisé comme elle était, j'aime bien le résultat naturel, quand c'est tout propre dans des pots carrés c'est pas mon truc^^

cloclo a écrit:

Moi je l'ai utilisé comme elle était, j'aime bien le résultat naturel, quand c'est tout propre dans des pots carrés c'est pas mon truc^^

Les femmes aussi tu préfères au naturel !!

tu dis qu'elle provient d'une réserve naturelle!
bah c'est du propre, ça devrait pas pouvoir se faire, les réserves naturelles ne devraient pas être exploitées.
de la sphaigne y'a moyen d'en avoir autrement, je trouve ça bof moi.

L'exploitation raisonnée d'une réserve naturelle peut avoir du bon si celà permet d'avoir des subsides,des projets d'études qui valorisent le milieu en sensibilisant le grand public.Un milieu vivant ne reste pas immobile,il évolue.Des droseras fragiles, comme le drosera anglica ,nécessite un nettoyage/défrichage du biotope sous peine de le voir disparaitre sous la concurrence des autres végétaux.La production est de l'ordre artisanale,à cette échelle, dans la communauté européenne.La réglementation y est largement plus pesante et stricte que la sphaigne importée du Chili,exploitation industrielle,beaucoup trop éloignée de nous pour s'en offusquer.

c'est vous qui voyez.

Loin de moi le désir de heurter les sensibilités ou de provoquer une polémique.

L'idée première était de faire partager et remonter à tous des infos sur la matière première,surtout pour les moins chanceux d'entre nous.

raph33 a écrit:

Loin de moi le désir de heurter les sensibilités ou de provoquer une polémique.

L'idée première était de faire partager et remonter à tous des infos sur la matière première,surtout pour les moins chanceux d'entre nous.

je l'ai bien compris, c'est pour ça que je n'ai pas envoyé ce que j'avais écrit à chaud .

mais bon, il faut bien quelqu'un pour prêcher la bonne parole, même si tout le monde pêche.
c'est cool d'avoir récupéré des drosera d'une localité.
c'est une info à garder avec le nom des plantes.

vernon a écrit:

je l'ai bien compris, c'est pour ça que je n'ai pas envoyé ce que j'avais écrit à chaud .

mais bon, il faut bien quelqu'un pour prêcher la bonne parole, même si tout le monde pêche.

Paroles empreintes de sagesse ,nous sommes d'accord sur ce point.

raph33 a écrit:

elle contient pleins de graines (graminée) facilement éliminables,mais ,bonheur,aussi des graines de drosera rotundifolia,de drosera intermedia/anglica .

Est ce que tu pourrais me montrer à quoi ressemble les graines de ces droseras. Car j'ai acheté de la sphaigne à Bordeaux chez villaverde. On ne sait jamais.

les graines de drosera vont être difficilement visibles dans la sphaigne, le mieux est d'attendre qu'elles poussent.
les graines sont noires, font tout au plus 1 mm et sont fines comme un cheveux.

Vernon a raison,j'aurais du mal à te montrer les graines perdues dans la sphaigne.

Par contre,vu que j'ai des plantules qui montrent le bout de leurs nez,je peux t'en garder de côté.

merçi, c'est sympa. Mais de toute façon, j'ai mis la sphaigne dehors dans un terrarium avec beaucoup d'eau, donc je ne pense pas que les graines (au cas où s'il y en aurait) germeront.

Avec du redoux,on ne sait jamais

Cette sphaigne contient beaucoup de rotundifolia, je ne me rappelle plus de la sous espèce que c'est parce que j'en ai perdu en hiver, depuis j'ai des rotundifolia qui poussent de partout et c'est le fouillis

Euh,grand Gourou des Droseras, je croyais qu'il n'existait que deux sous espèces de rotundifolia: rotundifolia var. corsica et rotundifolia var. furcata (Chine)

C'est bien exact, dans tous les cas dépouiller un site naturel ne devrait pas être une source de satisfaction.

volavoile a écrit:

dans tous les cas dépouiller un site naturel ne devrait pas être une source de satisfaction.

Dépouiller et satisfaction sont des mots forts quand on peut connaître l'origine de la sphaigne,déclarée au vu et su de tous. Que devrais je dire de toutes les "glanes" en graines de droseras européens ou brins de sphaigne ramassées par tous les "amoureux de la nature",non répertoriées ou déclarées,souvent récoltées pour des motifs pécuniers ( les revendeurs font payer cher la sphaigne dite de culture).

Bon ben s'il y a pire ailleurs tout va bien.
Je reformule donc: l'exploitation d'un site naturel ne devrait pas être une source de contentement.

raph33 a écrit:

Euh,grand Gourou des Droseras, je croyais qu'il n'existait que deux sous espèces de rotundifolia: rotundifolia var. corsica et rotundifolia var. furcata (Chine)

Non, il y a aussi rotundifolia var rotundifolia et des furcata il n'y en a pas qu'en chine si j'en crois les photos in situ que j'ai pu consulter

J'entends bien que "l'exploitation" d'un site naturel puisse heurter/choquer/irriter la sensibilité de chacun.Attention je ne cherche pas à promouvoir la recherche d'intérêt financier du procédé,j'suis pas actionnaire du systême.Malheureusement,l'urbanisation galopante et la frénésie outrancière du tout productif agricole ne ferait qu'une bouchée des niches écologiques au nom du progrès.La recherche et la démonstration d'une forme de productivité de ces milieux naturels,même si ce sont des marchés de niches(=très spécialisés,pas super rentables) permettent de prolonger leur perennité.Les décisions sont,hélas, souvent prises par des personnes( chui gentil,là !) qui n'ont aucunes considérations pour notre juste préoccupation du patrimoine naturel.

Je suis assez d'accord, premièrement on ne connait rien dans leur façon d'exploiter ce site, peut être que ce n'est pas du pillage.
Et puis autant trouver une "utilité" dans un site de façon a le préserver, après tout s'ils exploitent une partie du site, vu la vitesse a laquelle la sphaigne pousse ça n'a probablement pas l'impact que vous espérez.

Le fait que ça soit une réserve naturelle selon raph tend a supposer que cette exploitation est raisonnée, voire même permet au site de perdurer dans le temps car comme vous le savez peut être (on dirait que non) les tourbières évoluent grâce a la pousse de la sphaigne et sa transformation en tourbe en tourbières bombées qui s'assèchent progressivement et se reboisent... Et donc disparaissent.

Très bonne explication,j'ai pas sû faire aussi bien.

En guise de conclusion,ne pas oublier qu'en cultivant nos plantes carnivores,nous participons,à notre échelle, à l'exploitation des sites de tourbières qui sont déjà fortement réduites par l'activité humaine et les variations climatiques.

raph33 a écrit:

L'exploitation raisonnée d'une réserve naturelle peut avoir du bon si celà permet d'avoir des subsides,des projets d'études qui valorisent le milieu en sensibilisant le grand public.Un milieu vivant ne reste pas immobile,il évolue.Des droseras fragiles, comme le drosera anglica ,nécessite un nettoyage/défrichage du biotope sous peine de le voir disparaitre sous la concurrence des autres végétaux.La production est de l'ordre artisanale,à cette échelle, dans la communauté européenne.La réglementation y est largement plus pesante et stricte que la sphaigne importée du Chili,exploitation industrielle,beaucoup trop éloignée de nous pour s'en offusquer.

il y en as peu et elles sont peu connus du grand publique !
du coup galère pour débloquer les fonds au entretiens,bénévoles ou étude des biotopes et autre éco-système s'y dévellopant sans parler des plantes fragiles et sensibles au plante autochtone ou invasivent, ou l'entretiens de certaine tourbières défoncées par les agriculteurs ou bestiaux pâturant et autre détruisant les restes de tourbières comme par chez moi (dans l'hérault et dans les cévennes) où beaucoup on disparues ou pas loin de l'êtres par négligeance des gens vivant là bas ,agriculteur mauvais et autre fléaux de la nature. faut dire que peux savent qu'il y en as et ce que c'est... faudrais plus d'information et communication-il me semble...http://www.pole-tourbieres.org/docs/lettre_info_tourbiere_massif_central_n1_2eme_tiers.PDF